Coeur d'Encre Modérateur et Professeur
Messages : 173 Date d'inscription : 21/02/2010 Age : 28 Localisation : Je suis partout, je suis comme ton ombre.
| Sujet: Mini-Textes Jeu 17 Juin - 21:30 | |
| J’sais que tu m’aimes. J’sais qu’on est « amoureux ». Et que t’es déboussolé. Mais le sens de l’orientation ne te servira à rien dans mes bras. Nan, j’te retiens pas, t’es un poisson dans un bocal percé, mais tu ne rêves pas de la mer, tu préfère rester là, dans mes bras. A m’sortir un p’tit poème charmeur et des mots doux pour adoucir la haine qui se consume contre toi, chez moi. Tu sais qu’tu vas m’perdre, que c’est plus qu’une question d’minutes, alors l’un dans l’autre l’étau se ressert, mais va t’faire foutre avec tes « je t’aime » A force, de m’le dire, ils ont perdu leur sens, elle penche la balance, mais pas de ton côté. Quand j’te balance un caillou, pour toi j’t’offre une montagne, quand j’te lance un bonjour pour toi j’te murmure sensuellement je t’aime. Désolée, gamin, le cœur a ses raisons, que la raison ignore, ou plutôt qu’elle renie. C’est pas que j’m’en fous de toi, mais juste que… J’ai gagné. « J’sais que tu m’aimes. J’sais qu’on est « amoureux ». Et que t’es déboussolé », j’ai gagné. J’vois pas pourquoi j’me battrais pour te garder, j’sais que même si tu pars, tu reviendras repentant l’instant suivant. Pourquoi j’devrais me battre pour toi alors que je sais que tu es mien à jamais ? Si j’te chasse tu reviens au galop, jusqu’au jour où j’prendrai le fusil… | |
|
Kylar
Messages : 322 Date d'inscription : 07/02/2010 Age : 29
| Sujet: Re: Mini-Textes Ven 18 Juin - 18:52 | |
| | |
|
Coeur d'Encre Modérateur et Professeur
Messages : 173 Date d'inscription : 21/02/2010 Age : 28 Localisation : Je suis partout, je suis comme ton ombre.
| Sujet: Re: Mini-Textes Ven 18 Juin - 19:27 | |
| Je t'aime, toi, <3 | |
|
Leo Membre
Messages : 33 Date d'inscription : 17/02/2010
| Sujet: Re: Mini-Textes Ven 18 Juin - 21:23 | |
| - Kylar a écrit:
- ...
Tiens, qu'est ce que j'avais dit ? | |
|
Feufeu la Québecoise Administrateur
Messages : 68 Date d'inscription : 17/02/2010
| Sujet: Re: Mini-Textes Sam 19 Juin - 3:54 | |
| Waow... J'ai pas de mots pour expliquer ce que je ressens. xD | |
|
Coeur d'Encre Modérateur et Professeur
Messages : 173 Date d'inscription : 21/02/2010 Age : 28 Localisation : Je suis partout, je suis comme ton ombre.
| Sujet: Re: Mini-Textes Sam 19 Juin - 12:22 | |
| Leo -> Ouais bah ça va hein --' Même moi, j'peux pas mettre de mots sur ce que je ressens feufeu :p | |
|
Coeur d'Encre Modérateur et Professeur
Messages : 173 Date d'inscription : 21/02/2010 Age : 28 Localisation : Je suis partout, je suis comme ton ombre.
| Sujet: Re: Mini-Textes Dim 4 Juil - 22:10 | |
| Le vent froid du grand nord s’engouffre dans la chambre vide. Un camion passe devant, laissant la lumière de ses phares pénétrer dans la pièce. A ce moment, on peut s’apercevoir qu’un regard haineux et un visage agonisant furent visibles pendant quelques secondes… Mademoiselle est recroquevillée sur elle-même dans l’angle le plus sombre. Elle déteste la lumière, synonyme de bonheur, d’espoir et de vitalité… Elle en a trop rêvé pour l’aimer ! A trop rêvé le bien absent elle en est venu à affectionner le mal restant. Ce que la plupart considère mal lui ait apaisant, la solitude, l’obscurité, le désespoir lui sont rassurants. Elle confond cauchemar et rêve Haine et amour Vie et mort Fiction et réalité Toute sa vie n’a été que confusion ; et trouve pour unique échappatoire temporaire ce que l’on nomme à la légère « scarification ». Transposé sa torture mentale en douleur physique lui fait un bien fou. Son bonheur réside dans la part de noir du blanc. Du blanc dans le noir lui serait indifférent. Mademoiselle se nourrit du sang, se joue des sentiments, se fou de la mort. Ce qui fait peur, elle affectionne. Sa raison, elle emprisonne. Sa folie est alors libérée, et son poignard, sagement rangé. Aveuglée par son délire, elle le saisit, et contre sa robe blanche, au niveau de son ventre, elle presse l’arme. Va-t-elle se décider ? Enfin, cette nuit. Jamais elle n’avait eus le cran d’aller jusqu’à appuyé si fort, qu’elle transpercerait sa peau, ses organes, sa vie ; un bruit retentit. Quelqu’un frappe à la porte. Mademoiselle n’est plus seule ! Dans l’excès de rage, elle pousse un hurlement strident, incontrôlable, elle éloigne le couteau, et vint, munie d’un élan effroyable, le planter à l’endroit où bat son palpitant. Elle tombe à terre dans un fracas inaudible et, gisant sur le sol, il filet de sang coulant de sa bouche, elle rit. Elle rit aux éclats. Pour montrer à quel point elle se foutait de tous les gens qui l’aimaient, à quel point elle se jouait de la mort, de la douleur, et d’elle-même. Et c’est d’un sourire crispé aux lèvres, qu’elle mourut. Pas heureuse, ni joyeuse, grand Dieu non, mais simplement…
Apaisée. | |
|