Textes en tout genre

Situation :
Ecoutant valentine's day de linkin park en boucle, je m'imagine un texte étrange d'une femme étrange ressemblant vaguement à Bridget Jones (en gros...)

Célibataire négligée se lève à midi dans son studio sordide, mais elle ne sait pas pourquoi : c'est le jour qu'elle déteste le plus au monde, comme beaucoup de célibataires -> la St-Valentin.

"Mademoiselle se lève, son coeur déchiré en deux. Elle se sert de la première moitié pour ne pas -simplement- se suicider, pour faire semblant d'avoir de vrais sentiments. La deuxième, elle la garde dans un coffre fort où un seul homme pourra pénétrer, pour la dérober à sa propriétaire qui n'en veut plus.
Mais, toi. Tu es entré dans mon jardin secret sans que je m'en apperçoive. Tu as volé cette moitié, mais tu ignores que tu la détiens. Pourtant elle t'appartient bel et bien. Même si je vois bien que ton regard se porte sur une autre serrure, même si c'est une autre moitié que tu convoites, sache que je suis tienne, de gré ; ou non.

Mais il suffit ! Je ne puis me morfondre éternellement. La vie est belle, à ce que l'on dit.

I now
Il y a des milliers d'hommes sur Terre
I now
Je peux le plaire
I now
Ce n'est pas toi

A quoi bon parcourir les bars en tenues légères pour une simple quête de sensations nouvelles ?

Non, je n'attends pas le grand amour
Non, je ne crois pas à l'âme soeur
Non, je ne crois qu'aux moitiés de coeur
Que tu m'as dérobé pour toujours

Mieux vaut être seule que mal accompagnée, dit-on dans le pays, mais si solitude est mauvaise compagnie, alors que faire ?
Et je reste là, je me languis...
Tout de même, une flamme d'espoir demeure, lutte en moi et me consume jours après jours.

Oui, je garde espoir qu'un jour tu sois mien
Oui, je veux me battre pour te conquérir
Oui, ta moitié de coeur m'appartient
Et je veux, avec elle, construire un avenir"

Ne cherche pas à comprendre, ce dont tu te fiches.
Si vous trouvez ce texte étrange, c'est que vous êtes normal.
Mais je trouve ce texte normal, c'est que je suis étrange.

«Amour »

Je me suis souvent demandée ce que voulait dire ce mot
En désespérant de le connaître un jour
Je ne connais la signification de ce nom si beau
Mais je sais que ça vit à deux, mais si personne ne veut le vivre avec moi, comment pourrais-je connaître l’« Amour » ? Celui qui jamais ne se défini
Celui dont parlent tous les livres
Celui qui ne se dit pas, qui se vit.
Celui qui pourrait me donner la lueur d’espoir que je convoite depuis si longtemps
L’ « Amour » fait aussi souffrir, c’est normal, Amour est synonyme d’espoir
Espoir est synonyme de souffrance
Mais je n’en peux plus !
Mais je n’en veux plus !
De la solitude
Putain ! Je veux qu’elle dégage
Ne plus jamais la revoir
Tant elle m’a fait souffrir
Tant elle m’a aussi fait espérer
Pour me retrouver, à cause d’elle, avec un corps ensanglanté
Mutilé
Scarifié
La rage peut se lire dans tout ce que je fais
Oui
La haine aussi
Car je suis haineuse, envers l’ « Amour » si merveilleux qui ne vient jamais
Car je suis haineuse, envers la solitude qui ne veux plus me quitter
Car je suis haineuse, envers la mort qui m’entoure
Car je suis haineuse, envers le bonheur des autres
Je vous envie tous !
Vous qui avez de l’espoir
Vous qui arrivez à ressentir quelque chose d’autre que la rage et le dégout
Vous qui connaissez le bonheur
Vous qui cherchez le bonheur
Vous qui le trouvez
Je suis comme tout homme, moi aussi, je le cherchais, avant, ce maudit bonheur. Jusqu’au jour où je compris, qu’en fait, c’est est une drogue. Une fois qu’on y a gouté, on le recherche, on en veut d’autre.
Mais j’ai fais une cure de désintox !
A grands coups de déception, de malheur, de coups de cutter enfoncé dans ma peau, et d’ « Amour »
Il m’a bien fait chier celui là !
Le « merveilleux amour qui embellit la vie »
Celui qui ne se vit à deux
Mais que j’ai vécu seule, toute seule.
Je crois que je suis condamnée à ça, la solitude.

Ne pleurez pas sur mon sort, je suis déjà mort.

A quoi bon
A quoi bon écrire ?
A quoi bon parler ?
A quoi bon espérer ?
A quoi bon chercher ?
A quoi bon vivre ?
Marre de tout.
Marre de moi.
Marre de toi.
Marre d’eux.
Marre du monde.

Pourquoi suis-je bonne à rien ?
Je pensais avoir trouvé ma voie.
Mais à chaque fois, je me persuade de quelque chose.
Je m’accroche à des personnes.
Je me battis à nouveau.
Mais à un moment donné, tout s’effondre…

Pourquoi continuer à vivre, j’ai déjà tout perdu
Pourquoi continuer à espérer, j’ai déjà tout essayé
Pourquoi continuer à craindre la mort, je la connais déjà
Oui, je connais la mort. La mort mentale, la pire des morts.
Je ne sens plus rien
Je ne ressens plus rien
Hormis peut être, le vide, le néant
Mais ce ne sont pas des sentiments
si, je ressens l’amour
Celui qui me fait souffrir
Un peu plus chaque jour
Celui qui m’aveuglait
Et maintenant,
Me consume à jamais
Celui que je suis heureuse de vivre
Même s’il me déchire le cœur
Celui qui enfouit mon malheur
Pour enfin l’oublier
Ne serait que quelques heures…

C'est triste. ToT
Mais plein de talent, bravo !!!

C'est du vécu ^^
Merci Aubé, ça fait plaisir ! Wink

La nuit s’abattit sur la ville à une vitesse impressionnante. Je scrute le paysage ne bougeant qu’au gré du vent. Cette petite brise légère soulevant délicatement les feuilles du chêne majestueux, la nature s’éveillant peu à peu, timidement, comme si elle ne le souhaitait pas réellement. Les brins d’herbes frétillent, la nuit tombe encore, je ne verrais bientôt plus ce que j’écris…
J’aime cette obscurité grandissante qui laisse la ville s’endormir doucement dans les bras de la nuit, car c’est à ce moment que le monde révèle son vrai visage, où la ville qui brillante sous la lumière propre du jour et riche de l’argent, laissent place à la double personnalité des habitants.
En songeant à ça, je ferme les yeux, continuant tout de même d’écrire et me concentre sur tout ce que j’entends.
Le vent, en fond, avec son souffle léger, les voitures, marque de l’homme avare toujours présente, les oiseaux luttant pour reprendre le dessus sur les autres bruits environnants, et les feuilles délicatement se chevauchant. Enfin, le plus agréable des bruits, le grattement régulier de la plume dansant sur le papier.
Il fait nuit quand j’ouvre à nouveau les yeux. Nuit noire. Alors je me lève, envoie valser papier et crayon, pour virevolter, danser en harmonie avec le chant des oiseaux. Je tourne, tourne, tourne et tourne puis m’arrête, seule au milieu de l’obscurité, heureuse.
Je tends alors les bras, m’exposant corps et âme à la nuit des corbeaux, et ferme à nouveau les yeux, savourant l’instant présent.
Puis, j’entends un nouveau bruit. Plutôt agréable. Des pas, légers, un souffle, irrégulier, une main, sur mon épaule, et une lame, sous ma gorge. Alors, prisonnière de ses reins, je souris.

Oui, la nuit, la ville montre son vrai visage.

Je n’en peux plus. Des tensions de la pression, de la pression des tensions. J’étouffe dans mon petit monde parfait, dans la chaleur de la lumière et la beauté brillante du monde hideux et sombre. Je suis enchaînée à la vie urbaine, cette petite routine de collégienne. Pourquoi suis-je blasée, par la « beauté » du centre et du coucher de soleil s’engouffrant dans l’horizon des immeubles.
Je toise le ciel grisonnant, parsemé de tâches blanches.
Tout comme je toise le malheur parsemé de tâches de bien être.
Une seule délivrance : l’Amour. Sentiment étrange, sentiment merveilleux. Celui qui me mine, me prend mes forces, mon cœur, mon être, tout ce que je possède, je m’adonne à l’amour qui occupe mes pensées, je suis sa marionnette !
Le pantin de l’amour !
J’ai vendu mon corps et mon âme en échange de cet amour qui m’aveugle et me consume. Un peu plus chaque jour. Je suis la prostituée de l’amour, celle qui est là, on ne sait trop pourquoi.
Tout comme je ne sais pourquoi l’amour est synonyme de bonheur. Qu’est ce qui rend heureux là dedans ?!
Ce « Amour » est une drogue, une fois qu’on y a gouté, on ne peut plus s’en passer. Dépendante !
Je suis dépendante, de ses minutes de bonheur pur, contre ses heures de souffrances indescriptibles.
Je cède alors sous la pression
La pression du bonheur, du malheur
de l’agitation de la ville
De la distance qui nous sépare
De ce foutu sentiment qui me vide de tout ce que j’ai
De cette souffrance qui m’ensevelit.

L’amour est une drogue dont aucune cure de désintoxication ne guérit mon addiction.

All I need is you.

Aide-moi. Je t’en prie. Aide-moi.
Je ne peux rester comme ça plus longtemps.
Depuis près d’une heure, je tourne en rond, ma respiration se fait difficile, je suis opréssée, s’en est trop ! Il faut que je sorte. Mais dehors, je ne suis pas bien. Il faut que je rente. Mais dedans, je ne suis pas bien.
Seul dans tes bras je pourrai sourire ! Mais je n’y suis pas, non pas à cause de toi, mais à cause de cette foutue distance !
Mais je t’en supplie, aide-moi ! Ma lame est là, mon sang boue dans mes veines, il ne demande qu’à gouter l’air extérieur. Il ne demande qu’à jaillir au dehors, et je ne saurai résister à la tentation si je n’ai pas de raisons.
Car ma seule raison, c’est toi.
Aide-moi, s’il te plait, à combler ce vide qui se creuse peu à peu contre ma volonté, je ne sais comment le combler. Je ne sais quoi faire, hormis reprendre ma lame.
Aide moi à combattre cette distance. Portes-moi, je t’ai donné toutes mes forces, elle se sont épuisées. Je n’ai plus rien à t’offrir que mon amour. Mais il ne vaut rien.
Je n’ai même plus la force de te dire ce que je ressens.
Je n’ai plus la force d’écrire.
Je ne sais comment raviver la flamme, te sentant distant, au dernier souffle, je me saoule d’un manque grandissant. Et si mon sang jailli, bon gré mal gré, sache qu’il ne servira qu’à écrire ton prénom dans les abysses de mon enfer quotidien.

» Mini-Textes
» Vous écoutez quoi là tout de suite maintenant ?