Au pays de l'imaginaire

Administrateur Messages : 68 Date d'inscription : 17/02/2010

Au pays de l’imaginaire

Je dédie cette histoire à Toulouse, mon chien bien aimé.

Il y a bien longtemps, Juliette est une fille de 14 ans, qui vit seule avec son père, dans une petite maison à la champagne. Petite brunette toujours bronzée, avec un visage aux yeux bleus parsemé de taches de rousseur, elle est toujours dehors, et inséparable de son chien, un teckel noir et feu du nom de Toulouse.

Prologue

Les humains sont des animaux inventifs. Ils se sont créés une image du fantastique à partir d’histoires racontés de père en fils. Vampires, loup-garous, mais aussi de beaux être comme les licornes, les phénix etc. ont étés sujet de ces contes. Mais ces humains, n’ont pas toujours raison… Et si, il existait un monde où le feu et la glace étaient amis? Et si, là-bas, les gentils deviennent méchants et les méchants deviennent gentils? Vous allez découvrir un monde que personne n’a encore eu la chance d’explorer, un monde, au plus profond de votre imagination…

Chapitre 1
Dans mon jardin…

J’étais allongée avec mon chien, dans mon jardin. Nous étions sous le pommier, ornés de fleurs blanches aux odeurs vivifiantes. L’air était chaud, mais une brise passait de temps en temps. Le printemps était là… Aucun doute! Je fermai lentement les yeux, et m’endormit. Tout à coup, un bourdon vint voleter autour de moi, et mon chien se mit à aboyer, ce qui me tira tout de suite du sommeil. Mais quelle fut ma grande surprise lorsque je vis mon chien avec un veston bleu et une chemise blanche. Me demandant si je rêvais, je demandai à mon chien de se taire, mais – vous n’allez pas en croire mes oreilles- il me répondit!
- Mais Juliette, ne voyez-vous donc pas que ce taon est un envoyé du roi?
Un envoyé du roi? Mais quel roi? Me secouant la tête, j’essayai de me réveiller, amis devinant mes pensées, Toulouse m’assura :
- Vous n’êtes pas dans un rêve, Juliette!
Il fit quelques bonds pour essayer de gober l’insecte, mais sans succès. Voyant qu’il n’avait plus aucune chance, le bourdon s’envola.
- Quel roi? Pourquoi parlez-vous? Pourquoi vous me dites que je ne suis pas dans un rêve?, dis-je, milles questions tournoyant dans ma tête.
- Elle ne se souvient plus de rien? , marmonna t’il.
- Mais de quoi? , m’exclamai-je à bout de nerfs.
- De notre monde! Le monde de l’imaginaire! Vous ne vous en souveniez plus?

Mal à l’alaise, je fis signe que non, avec ma tête. Mais quel était ce monde fou? Je déraillais complètement! Mon chien marmonna quelque chose pour lui-même, avant de me dire :
- Venez, suivez-moi.
Il partit à la course vers la maison. Enfin… ce qui était sur l’emplacement de ma maison… Ce n’était plus qu’un gros tas de cendre et de poutres de bois brûlées. J’écarquillai les yeux, avant de m’exclamer :
- Et mon père? C’est qui qui a fait ça? Je veux revoir mon père!
J’étais sur le bord des larmes, je tombai par terre et me pris la tête.
- Le roi. , dit Toulouse en s’approchant pour me consoler, avant d’ajouter : Mais ne vous en faîtes pas, votre père et sain et sauf.

Je ne pus me retenir de pousser un soupir de soulagement. Mais aussitôt, le chien brun était partit en direction de la plus grosse poutre qu’il restait. Je le rejoins en courant, pour découvrir qu’il m’attendait devant un trou de souris.
- Maintenant tu veux me faire entrer là-dedans? , dit-je d’une voix sarcastique.
- Tu as tout à fait raison, répondit-il, simplement.
- Et comment?, demandais-je, me disant que ce rêve est plein de surprises…
- Juliette! , s’écriât-il, Ce monde ne s’appelle pas le pays de l’imaginaire pour rien! Ferme tes yeux et concentre-toi!

Je fis ce qu’il me dit ; je m’imaginais toute petite, aussi grosse qu’une souris. Je ne pus m’empêcher de retenir une exclamation lorsque je me retrouvai devant le trou, qui était maintenant de ma taille. L’air satisfait, mon chien entra dans le trou, disant de me suivre. Avant de rentrer, je ne pus m’empêcher de regarder aux alentours, et découvrit que tout avait été brûlé, sauf une seule chose : Le pommier en fleurs, trônant au milieu du jardin…

Bon début, fais attention, tu mélanges les temps (passé simple et imparfait avec le présent), surtout dans l'introduction et le prologue Wink

Administrateur Messages : 68 Date d'inscription : 17/02/2010

Oui je sais. Je déteste les verbes. =='

Membre Messages : 38 Date d'inscription : 04/03/2010

J'aime bien, on dirai un genre d'Alice au pays des merveilles.

Administrateur Messages : 68 Date d'inscription : 17/02/2010

Oui en effet, mais l'intrigue est différente. ^^

Administrateur Messages : 68 Date d'inscription : 17/02/2010

Chapitre 2
Madame Souris

En rentrant dans le trou, je m’attendais à voir une petite tanière sombre, mais c’était tout à fait différent. Les parois étaient décorées avec de nombreuses photos de souriceaux, et le sol, recouvert d’un tapis moelleux. Au milieu de la salle, il y avait une table à la nappe rouge, et un peu plus loin, un fourneau. Visiblement, des chambres à coucher se rattachaient à cette pièce centrale, car il y avait certaines portes cachées par des rideaux de couleur pêche. Juste devant le four, se trouvait une jolie souris grise, munie de gants de cuisine, qui vérifiait le contenu du four.
- Oh! Quelle joie de vous revoir, Sir Toulouse! , et après m’voir vue, elle s’exclama :
-Petite Juliette! Tu as grandis, dis-donc!
- On se connait? Demandai-je, le plus poliment possible.
Toulouse s’avança vers la souris et lui murmura quelques mots, avant qu’elle s’écrie :
- Ciel! Tu as tout oublié?
- Quoi je vous pris, mademoiselle? répondis-je, consternée.
- Quoi? Quoiii? Le pays de l’imaginaire! C’est vous-même qui lui avez donné ce nom! Juliette, vous ne vous en souvenez plus de rien?
J’ouvris la bouche pour répondre, mais le chien le fit à ma place :
- Non, comme je te l’ai dit, elle ne se souvient plus.
- Mais nous courons droit vers la catastrophe! Comment doit-elle nous sauvez, si elle a tout oublié?
- Vous sauvez? Dis-je, avant que personne ne pu placer un mot.
- Ce n’est pas la bonne Juliette! Elle ne nous aurait tout de même pas oubliés?
- Si, c’est bien elle, dit Toulouse, avec une pointe de regret dans la voix.
- Tu vois? Depuis qu’elle a treize ans, elle est presque une adulte. Et tu sais bien que les adultes ça n’a pas d’imagination!

Madame Souris poussa un soupir, puis demanda de nous asseoir, elle allait servir le repas. Après nous avoir servis de la soupe aux légumes, elle enleva ses gants de cuisine et s’assis à côté de moi, puis, Toulouse commença son récit.

- Il y a longtemps, vivait deux sœurs jumelles. Pourtant, elles étaient toutes les deux différentes. L’une était rousse, bronzée, aux yeux brun noisette, alors que l’autre avait une chevelure blanche, les yeux d’un bleu glaciale et la peau aussi blanche que de la neige. Leur mère avait longtemps régné sur le royaume, elle était une reine sans pitié, et lorsque les deux filles naquirent, une révolte éclata, et la reine fut tuée. Les animaux n’avaient aucune idée qui pourrait la succéder, alors, on éleva les deux jeunes fillettes. Elles furent éduquées en totale harmonie, que ce soit avec leurs semblables où à leur environnement. Puis à leur majorité – ici, c’est 17 ans – on les élit au poste de reines. Ne voulant pas refaire vivre l’époque sombre qu’a été celle du règne de leur mère, elles se mirent d’accord pour fonder deux royaumes, celui du feu et celui de la glace. Chaque château avait ses caractéristiques, et situés un à l’autre bout du royaume, les terres du Feu étais chaudes, mais d’une chaleur agréable, et les terres de Glace, était douces et recouvertes de neige, mais pas trop froide. Les animaux avaient le droit de circuler librement entre les deux terres, et les sœurs se réunissaient souvent, avec quelques animaux élus, ou haut placés. Bref, tout le monde était égal, et on y vivait en parfaite harmonie. Puis, un jour arriva, celui où un roi fit son entrée, disant être plus fort que les autres. Un roi ambitieux, ne pensant qu’à faire la guerre, un centaure. D’habitude, les centaures était gentils, comme tous, mais celui-là, ayant, jeune, vécut la guerre de l’ancienne reine, où ses parents avaient étés tués. Il monta une armée, et captura les deux reines, afin de les enfermer dans les prisons de leurs royaumes. Puis, tout déboula. Les terres de Feu, devenaient d’une chaleur étouffante, où souvent, des incendies éclataient, alors que dans les terres de Glace, chaque jour il faisait tempête, l’air était toujours glacial. Il fit construire le plus haut château du royaume en or massif. Le château d’Or, on le nomme. Puis, ce roi est maintenant redouté, mais personne l’ose s’attaquer à lui. Son armée est trop forte. Mais il y a pire aussi. Ce pays est peuplé de papillons, et à cause de ces changements de température, ils vont tous mourir. C’est pour ça qu’on a fait appel à toi, Juliette! Toi seule peux nous aider!

Tout à coup, une souris entra dans la maisonnette. Elle était essoufflée, visiblement, elle avait couru.
- Chéri? S’écria Madame Souris, d’une petite voie aigue.
- Vite! Les chiens arrivent! , répondit-il, à bout de souffle.
- Les chiens? , dit-je, consternée.
- Vite Juliette, suis-moi! , dit Toulouse, affolé.

Sans avoir répondu à ma question, Monsieur Souris poussais la table, alors que Madame Souris avait enlevé le tapis, qui cachait une trappe. Aussitôt, Toulouse se précipitai dedans, suivis de Madame et Monsieur Souris, et enfin, de moi.