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 faudra que je reflechisse au titre

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AuteurMessage
Lucie
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Féminin Messages : 24
Date d'inscription : 19/03/2010
Age : 28
Localisation : Quelque pars sur ce vaste monde

faudra que je reflechisse au titre Empty
MessageSujet: faudra que je reflechisse au titre   faudra que je reflechisse au titre EmptyLun 3 Mai - 21:25

Bon voilà un debut trés vague d'un histoire que j'ai écrite, elle est trés moyenne et il y a beaucoup de paries que je n'ai pas relues ^^



1.Une jeune fille sur la Lande.


Sur la Lande, une dure journée d’été, le soleil frappait durement la nature desséchée. Le vent soufflait, un vent chaud et étouffant, un vent rappelant l’oppressante absence d’humidité.
Ébouriffant les rares touffes d’herbes ayant échappé aux rayons du soleil et des cheveux noirs.
A plat ventre sur le sol sec et craquelé, ses cheveux flottants au vent, une jeune fille regardait devant elle. De longs cheveux de jais, rattachés par une queue de cheval lâche qui laissait échapper de nombreuses et abondantes mèches, glissaient le long de son dos, aux grés des bourrasques.
Quand on regardait son visage pendant seulement quelques secondes on aurait pu la trouver « belle ».
Mais ses traits fins étaient lasses, ses yeux verts foncés, luisant dans le paysage aride s’étendant a perte de vue, étaient vides. Seule une lueur terne se tapissait dans le fond de son iris.
Cette lumière dans le regard presque inégsistante chez elle, on aurait dit que la volonté de vivre de cette enfant avait disparue, cette lueur, que tous possédons, dans le fond des yeux semble refléter ce qui rattache à la vie. Chez cette jeune fille, seul un spectre lugubre et ténébreux la retenait à la vie.
De grandes pommettes se rattachaient à un nez large et quelque peu retroussé.
Sa bouche épaisse était entre ouverte, faisant preuve de sa concentration.
Ses épaules fines mais musclées donnaient une certaine force et féminité à sa silhouette, elle n’étais surment pas fragile sous ses airs de fille, et de loin elle était jolie. Pourtant la plus grande des beautés ne suffit pas à faire oublier la lassitude, la colère, la douleur se lisant sur tout son être.
Tous dans ses yeux, ses traits, sa façon de bouger, de faire ne montraient qu’une seule chose, la douleur. Sa beauté ternie par toute cette tristesse, la voir n’était pas agréable.
Ses mains crispées, accrochées aux quelques herbes rescapées, étaient abîmées par le dur labeur, mais soignées. Elle était couverte par une simple robe de coton blanc, usée, jaunie.
A ses pieds des sandales neuves, faites de lanières de cuir noir.
Devant elle, au loin, on pouvait apercevoir des silhouettes de gros animaux. Des chiens ? La jeune fille avait passé sa matinée à approcher doucement les craintifs animaux, elle n’était maintenant plus prés d’eux qu’elle ne l’avait jamais été. Le vent soufflait vers elle dissipant son odeur. Le calme régnait sur la Lande, seulement brisé par les mouvements des animaux. Leurs silhouettes se découpaient sur le paysage aride, sur le sol leurs ombres s’étendaient, monstres noirs dévorants de leur noirceur le sol. La plus grande des silhouettes s’était brusquement levée, elle semblait humer l’air, le jeune fille se crispa : le vent avait tourné et il apportait son odeur aux animaux. Elle entendit au loin un grognement avant de les voire disparaître.
Puis elle sentit, derrière elle, que des gens arrivaient. Elle se releva, épousseta sa robe, regarda aux alentours, faisant mine de ne pas les avoir vus, puis elle posa son regard sur d’autres silhouettes, ses yeux n’exprimaient rien, encore plus vide que d’habitude, et fit face aux nouveaux arrivants. Comme elle le craignait, un groupe de jeunes gens de son age s’approchait d’elle. La lueur de son regard encore plus ternie, elle les vit s’approcher d’un pas vif et décidé. Elle les scutaient : dans leur yeux de la méchanceté, sur leur bouches de la haine, la jeune fille y était habituée : elle était prête, comme toujours à subir leur perfidie.
Un garçon, caché derrière ses amis prit la parole :
« -Alors, Audra, toujours avec tes sales bestioles ? »
Un autre ajouta :
« -C’est normal, se sont les seuls qui peuvent supporter sa présence à moins de cents mètres !
-Mais oui ! C’est bien vrai ! Même ta mère ne veut pas de toi !
-Tu es un parasite ! »
Une fille s’approchât alors, elle sourit de toutes ses dents en se posta à deux pas d’Audra.
« -Cela ne te fait rien de savoir que personne ne veut de toi ? Tu ne veux pas partir ? »
Un autre s’écria :
« -Nan, elle préfère se faire insulter ! Elle n’est pas normale ! »
La fille fit un mouvement de la main autoritaire, qui fit taire immédiatement les piaillements de ceux postés derrière elle.
« -Tu sais que l’été à été particulièrement chaud, mon père m’a dit qu’il ne serait pas étonnant que l’hiver soit très rude. Au mais j’y pense ! Ton père est mort par ta faute, tu ne sais pas ce que c’est d’en avoir un ! »
Audra serra les poings, elle avait appris à ne pas répondre à ce genre de provocation, mais s’en était trop, elle répliqua d’un ton neutre, qui avait le pouvoir d’agacer la « meneuse » de la détestable bande :
« -Et que viens faire le temps ou mon père dans cette histoire ? La fille regarda Audra de haut pendant un instant avant de répliquer :
« -Et bien disons que nous aurons surment besoins de fourrures de loups pour bien nous couvrir. »
Les paroles de la meneuse avaient été prononcées en un souffle.
Un autre de la « bande » intervint :
« -Elle pourrait nous aider à les attraper ? Ils n’ont pas peur d’elle ! »
Les autres clamèrent des paroles d’approbation.
« -Les loups ne vous approcheront jamais ! Même si je suis avec vous : il peuvent sentir la bêtise et dans votre cas, vous puez l’idiotie, ils auront vite fait de déguerpir ! »
Une fille de la bande regarda Audra d’un air indignée avant de lancer :
« -Salma, montre lui de quoi nous sommes capables ! Ses loups mourront ! Autant tuer quelques moutons et mettre leurs morts sur le compte des loups ! Nos pères accouront pour les exterminer jusqu’au dernier »
Salma sourit.
« -C’est une excellente idée, Minucha., je serais heureuse d’avoir un manteau en peau de loup, j’en aurait bien besoin pour l’hiver ! »
Audra n’en pouvait plus, tous ses muscles étaient tendus, comme si elle était prête à sauter au coup de Salma, ce qui n’échappa à cette dernière.
« -Tu veux te battre ? Tu crois vraiment que tu fais le poids ? »
Audra regarda tous les autres se crisper, elle frissonna, elle avait déjà sauté sur la meneuse et avait été grièvement blessée.
Elle serra les dents et les poings avant de disparaître en courrant.
Elle couru, couru descendant la pente douce qui menait à son village, mais au lieu d’aller se réfugier derrière la palissade de bois, elle tourna vers la forêt qui bordait la Lande.
Elle ne pleurait pas, elle n’était pas triste, depuis si longtemps elle subissait des insultes, elle avait finit par apprendre que les larmes ne servent rien. Dans son esprit la tristesse avait été progressivement remplacée par la colère, la haine mais la douleur était toujours présente, comme une plaie béante dans les sentiments qui habitaient la jeune fille.
Toute cette rage accumulée dans le corps d’Audra avait besoin d’être libérée de plus en plus souvent, il fallait que toute cette colère s’évacue. Laissant sa haine prendre le dessus, ce jour là elle couru, couru, couru, hurla, frappa, ne ressentant plus aucune douleur physique tant sa souffrance mentale était grande.
Les yeux rivés sur le sol, elle donnait de furieux coups de poings à tous se qu’elle rencontrait, plusieurs arbres vinrent rencontrer son visage mais elle les contourna sans rien sentir.
Elle hurlait depuis dix minutes, sa gorge finit par se serrer, aucuns sons ne voulaient plus en sortir, en temps normal elle aurait ressentie une brûlure fulgurante.
Ses poings écorchés par l’écorce des arbres contre lesquels elle donnait des coups de poings d’une force impressionnante, ses épaules parsemées de bleus, Audra ne pouvait plus s’arrêter. Elle ne pensait plus a rien, sa tête était vide, son corps n’agissait que sous l’ordre de la rage, seul une phrase lui revenait sans césse à l'esprit : "laissez moi, laissez moi !!" Elle finit par déboucher dans une clairière, trébuchant, titubant, elle se jeta de toutes ses forces contre un arbre, cette rage aveugle qui la consumait triplait ses forces. Mais même si elle ne ressentait aucune douleur, son corps avait ses limites, après un dernier hurlement déchirant, elle s’évanouie sur l’herbe douce de la clairière, son visage ensanglanté, les mains et les genoux écorchés.
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